la guerre des kilos: Comment j’ai perdu 30 kilos en 9 mois !

Oui, 30 kg ! Ce qui ressemble à un exploit, commence pour moi comme un constat dramatique et cauchemardesque : je suis obèse.






 Et problème numéro deux : j’adore le goût des aliments ( ce n’était pas la quantité qui comptait, c’était que je voulais sentir le goût dans ma bouche encore et encore parce que j’adorais ça et je le faisais jusqu'à ce que mon estomac me fasse mal).

Cela faisait deux ans que je n’avais pas ne serait-ce que regardé ma balance. Et puis, une photo de moi prise lors d’une sortie au zoo m’a effrayée. Derrière les bourrelets, je ne me reconnaissais plus, mon visage était mangé par la graisse et j’étais devenue méconnaissable. Oui, je me voyais tous les jours dans mon miroir, mais à aucun moment je ne m’étais rendu compte des dégâts, en tout cas pas avant cette photo. Elle a été mon déclencheur, mon électrochoc.

Donc, le 1er mars, c’est décidé : régime. Après avoir fouiné sur internet, j’ai trouvé un régime hyper-protéiné qui semblait me correspondre. J’en touche un mot à mon médecin traitant et avec son appui, je me lance.

Une journée type :

- Petit déjeuner : un bol de café sans sucre, une crème hyper protéinée, un yaourt nature,

- 10h00 : une barre hyper protéinée (achetée en parapharmacie).

- 12h00 : une salade (salade verte, tomates, oignon, poivron, concombre… un peu de vinaigre, du sel, du poivre, de l’ail), une omelette hyper protéinée, un yaourt nature.

- 16h00 : une barre hyper protéinée.

- 19h30 : un légume (haricots verts, carottes, salade, tomate…au choix et à volonté !!), une escalope de poulet, un yaourt.

Au début, c’est assez facile parce qu’on est grisé par l’engagement pris. De plus, on se rend compte que c’est presque trop et qu’on n’a pas très faim, voire du mal à terminer une assiette. Mais j’ai tenu bon. Et lorsque je semblais vouloir baisser les bras, je regardais cette horrible photo et ça me reboostait.

Le second point difficile, c’est le prix des produits hyper protéinés. Cependant, ils sont facilement remplaçables par des aliments comme les œufs, le blanc de poulet ou de dinde, les steaks hachés ( le moins gras possible), le jambon blanc.

                                         

J’ai suivit un système de paliers : je tenais trois semaines et m’autorisais un « repas écart » (autrement dit un repas Fast Food gras et calorique à souhait et honnêtement, si avant j’en mangeais par facilité, là, ils me paraissaient BONNN !!!).

L’inconvénient de ces écarts, ce n’est pas une reprise de poids (pour moi ça n’a jamais été le cas parce que c’était contrôlé : deux fois par mois, à midi, sans culpabilité ou limite autre que la quantité qu’acceptait mon estomac), c’est que mon corps n’étant plus habitué à tant de graisse, j’avais assez mal au ventre et une digestion beaucoup plus rapide que je ne le voulais. Mais peu importe, c’était trop bon !!!

En fait, pour ma part, ces écarts contrôlés étaient aussi importants que les repas protéinés et contrôlés eux-mêmes, parce qu’ils participaient au bon déroulement du régime, en donnant une raison de tenir trois semaines de plus, récompense à la clé.

Au début de ce régime, j’avais décidé de faire du sport, genre vélo elliptique et abdos fessiers à la maison. Bien entendu, j’ai tenu trois semaines avant d’en avoir plus qu’assez. Alors j’ai arrêté le sport. En revanche, je privilégiais les ballades à pieds ou en vélo avec ma famille (en mode ballade et non sportive de compétition !!), j’ai fait pas mal de jardinage, garais la voiture le plus loin possible de l’entrée du centre commercial… Donc, pas trop de sport mais une activité minimum histoire de garder la forme et un peu de tonus.

Au bout de six semaines d’omelettes hyper protéinées, vous avez envie de vomir juste en voyant une coquille d’œuf. Alors, j’ai agrémenté mes omelettes : une fois avec des champignons, une fois des tomates, une fois de l’oignon, une fois de la ciboulette… Tout comme le goût des barres protéinées est devenu écœurant et a donc du être remplacé par des fruits (bien que ce ne soit pas recommandé car très sucré) mais bon, j’en avais envie et n’en abusais pas. Et puis, de toute façon, au bout de quelques semaines, mon estomac rétrécissant, les goûters de 10h et de 16h ont peu à peu disparus de mon alimentation.

En tenant bon, j’avais perdu 20 kilos à la fin du mois de juillet, le tout sans souffrir.  Bien évidemment, mon goût exacerbé pour la saveur des aliments m’y a aidé dans la mesure où je prend autant de plaisir à manger du chocolat que du choux rouge en salade !

Et puis, voici le mois d’août et les vacances d’été : glaces, barbecues, soirées pizza…. Rien de trop bon pour la ligne. Pour ne pas tout gâcher, je me suis interdit certains produits ; biscuits apéritifs, alcool (maxi deux verres par semaine), mayonnaise, charcuterie et fromage.

Le 1er septembre, j’avais repris trois kilos. Pas grand-chose comparé aux 20 kilos perdus mais une réelle catastrophe pour moi. Pourtant, à ce moment là, j’avais une certitude : je l’avais fait, j’avais réussi une première fois, je pourrais le refaire parce que ça marchait. J’ai donc repris mon régime. D’abord un régime draconien pendant une semaine. Ensuite, le programme légumes et protéines avec une date butoir : 30 kilos perdus le 24 décembre au matin (hors de question de me serrer la ceinture le soir de Noël !).
                                         


Et le 24 décembre à 7h00 du matin (après une nuit très difficile, tant j’étais impatiente de voir le résultat), j’avais perdu 31.200kg… !!!

Depuis, malgré cette belle victoire contre moi-même, je me pèse au moins une fois par semaine pour éviter de ne pas voir mon poids augmenter ; si je fais un écart, je compense par une journée hyper protéinée ;  je privilégie les légumes, les viandes blanches, les œufs et les salades de toutes sortes ;  j’évite les biscuits apéritifs (je n’en achète jamais pour la maison), l’alcool (petit sacrifice pour moi qui ne bois quasiment pas), j’ai remplacé ma friteuse par une Actifry qui me permet de manger des frites croustillantes (mon péché mignon) en les cuisant sans graisse… En d’autres termes, je reste sur mes gardes.

Concrètement ; j’ai perdu 4 tailles de vêtement, je peux monter les marches sans être essoufflée, je peux porter autre chose que des vêtements de grand-mère, on me regarde davantage comme une femme et plus comme un phénomène de société, le genre de phénomène dont on pense « Mac Do » quand on le croise ! Et pourtant, je suis sans doute la fille qui a le moins de volonté au monde. Comme quoi c’est vrai ce qu’on dit : le choc des photos !!!



extrait:http://www.carevox.fr/

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